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The river journey of a healing Salmon & its Oyster shell
The river journey of a healing Salmon & its Oyster shell
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1 août 2017

Arnolito

 

I just called to say I love you
I just called to say how much I care, I do
I just called to say I love you
And I mean it from the bottom of my heart
Can we sing it one more time please

 

 

Arnaud il met de la lumière. Il ne dit pas « encore cette tonalité ? Pourquoi de la nuit? ». Il dit « montres moi ce que tu as apporté. Hmm regarde, j'ai cette nuance légère, ça irait bien avec ce mélange. ». Des fois je ne veux plus mélanger parce que je suis fatiguée que ça ressorte gris caillou. Je n'y crois plus. Alors il mélange pour deux. La couleur passe, vire, je dis rien j'écoute et je regarde. Il peint en gardant mes petits morceaux et les met dans un tout où je ne vois plus que les cailloux. Ça forme un chemin, et ça me redonne l'envie de le parcourir parce que je sais que peu importe ce qu'il se passera, il sera là, à peindre les difficultés de façon jolie, à m'aider à trier quels pigments font du bien et lesquels sont absolument insoutenables – et peuvent être laissés de côté sans culpabilité. Quand il prend le temps de regarder mes morceaux de peintures tristes, et qu'il ne me juge pas, je garde de ces moments un échantillon de ce qu'il m'a montré que l'on pouvait en faire. Ne pas tout jeter. Je les garde pour me rappeler. Me rappeler qu'il est là peu importe les nuances que je porte, que je vaux du beau, et que certains pigments apportés par d'autres ne sont pas immuables ou définitifs. Arnaud il dit que la nuit ce n'est qu'un voile, et il me montre pleins de façons de tirer sur les ficelles pour le lever.

 

'là où l'on s'aime, il ne fait plus noir'

 

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21 juillet 2017

Hold on

 

Sauve qui peut

J'ai ainsi considéré ma sœur turbulente comme une insupportable emmerdeuse qui prenait plaisir à compromettre notre tranquilité dans la maison. Plus tard j'entendrais parler de « rivalité et chamailleries entre soeurs » alors que pour moi elle compromettait notre survie. Quoiqu'il en soit, j'ai appris très tôt à prendre au sérieux les énervements parentaux et Dieu sait qu'il y en avait. Chacun à part, et tous les deux ensembles.. J'essayais le plus possible de canalyser Marie pour que tout se règle sans leur intervention, et à laisser tranquile mon père hautement dégouté d'être coincé dans cette maison avec la folle insatisfaite. J'ai étendu cette supervision où « tout doit être parfait » à absolument tout. Je cachais tout ce qui dépassait, que ce soit un objet ou une émotion, bref, tout stimuli ou aspérité qui pourrait attirer l'attention sur moi et déclencher une « remise en ordre » ; de l'espace chambre ou de mon espace intérieur.

La remise en ordre, ou rangement, était particulièrement redoutée jusqu'à mes 18 ans. Ça commençait souvent par un petit échauffement où mère ouvrait tout, puis finissait par jeter tout et n'importe quoi au milieu de la pièce (en général, notre chambre), en hurlant crescendo que ça n'allait pas. Au début, quand nous étions au primaire, son mécontentement était très ciblé avec le rangement des jouets qu'elle jugeait laxiste. De ce que je me rappelle nous n'avons jamais détruit un jouet, comme j'ai pu le voir ailleurs dans des chambres d'autres amis. Puis avec le temps j'ai senti que derrière le prétexte de rangement il y avait le mécontentement d'autre chose. Et que ce mécontentement est devenu de la rage. Petit à petit les remarques nous ont plus ciblées en tant que personnes. Ou en tant qu'objets lui appartenant. Je n'ai jamais trop su à quel moment je devais me comporter en bon objet et à quel autre je devais faire semblant d'être un sujet. Je me sentais à juste titre « en plein milieu ».

 

Je ne comprenais pas mais la dynamique de cette relation toxique et malmenante prenait de plus en plus une forme précise. C'était moins caché derrière le « rangement ». Jusqu'à ce qu'elle s'en prenne à nous sans plus se défendre qu'il faille tout nettoyer. C'était nous qui étions sales. Inutiles, gauches, maladroites, en plein milieu... J'étais aussi , quand nous n'étions pas des objets-défouloirs, un objet-dépôt-d'affects-intimes. A l'occasion même, j'étais promue au rang d'accessoire de chantage affectif dans le couple défectueux.

 

Telle un vautour, elle avait dû sentir que ma personnalité permettait quelque profit de satisfaction narcissique et manipulatoire, au sacrifice de mon innocence. Une fois ma mère m'a dit, comme pour se dédouanner de sa culpabilité et m'en faire porter une énième fois la responsabilité : « Je t'ai toujours parlé de tout à toi parce que tu as toujours été très mature pour comprendre ». Voilà Laura. Prends moi ça s'il te plait, je veux pas le porter mais fais attention. Non c'est pas lourd ! C'est pas lourd c'est à toi ! Regardes, c'est toi qui l'a rendu possible, c'est ta faute viens pas te plaindre !  Quelle idée que d'être une petite fille calme et soumise, si mature, si tôt ? C'est ta faute si maman t'a balancé son intimité sexuelle et ses jalousies de couple ! Maman voulait pas mais tu étais si demandeuse avec cette maturité ! C'est toi qui l'as demandé, maman ne voulait pas te faire de mal.

 

 La perverse que j'ai de mère ne s'est pas une seconde demandé si j'avais la maturité affective pour encaisser des informations relevant clairement du monde laid des adultes. Elle a palpé, et elle a vu que j'aurais le silence et la résistance d'absorber sans broncher toutes ses déviances. Elle n'a pas hésité à me mettre aux premières loges de ses difficultés relationnelles, de ses chantages mesquins et violents avec mon père.  Elle s'est pas contentée de menacer mon intégrité mais a choisi d'attaquer ma construction narcissique saine, de sacrifier mon équilibre émotionnel, psychique et affectif pour satisfaire ses perversions morales narcissiques manipulatoires.  Elle a fait entrer dans ma tête molle et trop petite des problèmes d'adultes immatures et malsains, en intrusant sans arrêt mon être. Je me défendait pas. C'était ma mère, c'était mon père. Mon monde se restreignait à eux deux. Mon monde était très insécurisant. Des fois je me faisais pipi dessus.

 

 Plus tard j'ai appris que de trop forts élans de joie n'étaient pas tolérés. Mon père en était fatigué et ma mère en profitait pour se défouler et les écraser. Je me rappelle de tout. La tension dans la maison, les disputes, les phrases assassines. C'est dur de se faire assassiner quand on est petit et que les personnes vers qui on voudrait courir se réfugier sont celles qui vous plantent les lames. Alors on court pas. On bouge plus, on devient très calme et on se roule en boule à l'intérieur en attendant que ça passe.  Ils étaient peu soucieux de ce qui nous arrivait aux yeux ou aux oreilles. On aurait dit qu'on n'existait plus. Ils se renvoyaient des revendications personnelles, et aucune porte fermée n'aurait pu nous épargner un minimum. Pendant ce temps, j'apprenais. J'absorbais tout. C'est sûr, je n'allais pas devenir une petite adulte enthousiaste.

1 juin 2017

...

 

About  child


 

Je n'ai pas «pris la décision de» ne pas avoir d'enfants. Je n'ai simplement pas, dans mes réflexions, emprunté un chemin qui me présente le bien d'en mettre au monde moi même physiologiquement parlant. Je veux bien aider un être, mais je ne veux pas le faire atterrir dans tout ça. Avoir un enfant est une expression. On n'a jamais personne d'autre que soi même, et encore des fois on arrive bien à ne plus habiter son propre corps ou esprit, alors... On n'appartient à personne. On peut créer biologiquement un être humain, l'accompagner dans ses apprentissages du monde, de l'adversité, mais on ne se possède pas l'un ou l'autre. Les gens qui veulent en posséder d'autres ne réfléchissent pas correctement. J'ai trouvé que l'histoire elle même le montrait, mais il semble que l'on ne sache pas bien y regarder. On peut «être» par rapport aux autres, comme ils peuvent être par rapport à nous, ou ne pas être. Le verbe avoir n'est pas bien. Je peux être une accompagnatrice pour quelqu'un, mais je ne peux pas l'avoir. Et je ne le veux pas. Refiler des gènes au hasard à un tas de cellules qu'on a hébergé en son ventre à la merci de ce qu'on fait et ingère ne confère aucun droit de propriété sur lui, et aucun devoir de rembourcement lui incombant.

Peut être un jour,  j'aurai la capacité et l'amour respectueux d'aider un autre humain à devenir au monde, mais je ne tiens pas mordicus à ce qu'il vienne de mon ventre.  Mon ventre, en plus, il est malade de moi. J'essaie de faire sortir le mal de dedans, j'aimerais un jour y arriver. Un jour peut être j'accoucherai de moi correctement, sans arriver toute cassée.

21 juillet 2017

Psy & DROIT

Le système familial

incestueux,

 

P. Bauchet  E. Dieu   O. Sorel

http://www.psyetdroit.eu/wp-content/uploads/2017/02/PBEDOS-Le-syst%C3%A8me-familial-incestueux.pdf

Le syst fam incestueux 1

 

Le syst fam incestueux 2

 

Le syst fam incestueux 3

Le syst fam incestueux 5

21 septembre 2017

.

 

 

" Be the strange you wish to see in the world "

The bullshit Fairy

 

❤

 

 

 

 

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28 novembre 2017

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SHELLSHOP

 

 

Rudy SimoneF-asp

6 juin 2017

S. Freud

 

" Faute de pouvoir voir clair,

nous voulons, à tout le moins,

voir clairement les obscurités "

21 juillet 2017

RACAMIER

 

Le déni est l'une des principales caractéristiques du climat incestuel.

C'est ce que Claude Racamier appelait ' dénis diaphragmés '

= on tente de faire passer pour normales, naturelles,

des situations familiales qui ne le sont pas.

 

3 septembre 2017

.

 Andy

 

Quand t'es pas sociable

 

 

:

   "Ah non parce qu'en fait je dois parler a un humain et ca c'est pas possible"

21 août 2017

Asperger

"Les autistes ont la parole"- Conférence Asperger - Nantes, 23-01-2015

 

Conférence d'adultes Asperger - Rennes, le 12/12/2014

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