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The river journey of a healing Salmon & its Oyster shell
The river journey of a healing Salmon & its Oyster shell
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20 juin 2017

SEBASTIEN ROUX

" Comment peut-on résister avec une telle constance

à la vérité des faits? [...]

Comment aujourd’hui, une fois l’horreur révélée, peut-on continuer de se défausser, de refuser sa responsabilité et de croire que la tranquillité, les convenances et la bienséance doivent l’emporter sur le scandale, l’intervention et la protection ? Que se passe-t-il lorsque tout le monde sait mais que personne n’alerte ? […] Pour lutter contre la violence, il faut savoir la déceler, y compris en la saisissant sous ses formes les plus spectaculairement ordinaires."

N'ayons pas peur de qualifier les faits de violence, même familiaux!

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19 juin 2017

'

 

'' Some day I will write poems about this, but first I must survive it. ''

 

Je suis tellement émue. ça me rappelle tellement de dilemmes, de dissociations, d'anesthésies, de coups dans le coeur, dans le ventre, de souffrances, ... tues. Des chantages et des mots qui te tuent de l'intérieur, comme un poing plongé dans le ventre qui attrape tout et le broie avant de se retirer. Des mots haineux qui détruisent tout. ça me donne des frissons et puis ça fait mal au ventre. Je ressens tellement, tellement de compassion. C'est tellement difficile de parler de " ça ". Je suis émue. Je suis reconnaissante que ces personnes aient eu le courage d'en parler devant une caméra; je sais combien c'est dur.  Healing salmon <3

 

6 juin 2017

S. Freud

 

" Faute de pouvoir voir clair,

nous voulons, à tout le moins,

voir clairement les obscurités "

4 juin 2017

YOUR SELF

 

" The only proof is yourself,

and where you are in the Universe "

 

 

I just found that video that reminds me of my own reflexions when I was very young and passionated about everything, always questionning myself about every existential thing that could emerge in my mind or in front of my eyes... In my childhood I used to have very passionate, mind reflexions about the ants life in my own garden, or wherever I would find them living. It was an other tiny world working by itself, on itself, for itself, with its own codes, and organisation, and I spent like hours just wondering about a universe, my universe, their universe, other's universe... the universe of a universe maybe... I loved the ants. It was a refuge. I used to imagine I was part of their world when my own wasn't as bright as I would it to be, to feel safe in it. It was an escaping resource, to watch the ants, so tiny, so week, yet so powerful, fast, efficient at the same time. By feeling kind of a part of them made me feel pertaining to life in general, as a living creature kinda lost for the moment, when somehow I didn't wanted that much to live inside myself. Now I always feel emotional when I see an ant, like, full of respect and humble.    I love this boy and his mind.. enjoy



1 juin 2017

...

 

About  child


 

Je n'ai pas «pris la décision de» ne pas avoir d'enfants. Je n'ai simplement pas, dans mes réflexions, emprunté un chemin qui me présente le bien d'en mettre au monde moi même physiologiquement parlant. Je veux bien aider un être, mais je ne veux pas le faire atterrir dans tout ça. Avoir un enfant est une expression. On n'a jamais personne d'autre que soi même, et encore des fois on arrive bien à ne plus habiter son propre corps ou esprit, alors... On n'appartient à personne. On peut créer biologiquement un être humain, l'accompagner dans ses apprentissages du monde, de l'adversité, mais on ne se possède pas l'un ou l'autre. Les gens qui veulent en posséder d'autres ne réfléchissent pas correctement. J'ai trouvé que l'histoire elle même le montrait, mais il semble que l'on ne sache pas bien y regarder. On peut «être» par rapport aux autres, comme ils peuvent être par rapport à nous, ou ne pas être. Le verbe avoir n'est pas bien. Je peux être une accompagnatrice pour quelqu'un, mais je ne peux pas l'avoir. Et je ne le veux pas. Refiler des gènes au hasard à un tas de cellules qu'on a hébergé en son ventre à la merci de ce qu'on fait et ingère ne confère aucun droit de propriété sur lui, et aucun devoir de rembourcement lui incombant.

Peut être un jour,  j'aurai la capacité et l'amour respectueux d'aider un autre humain à devenir au monde, mais je ne tiens pas mordicus à ce qu'il vienne de mon ventre.  Mon ventre, en plus, il est malade de moi. J'essaie de faire sortir le mal de dedans, j'aimerais un jour y arriver. Un jour peut être j'accoucherai de moi correctement, sans arriver toute cassée.

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